Z.M.
La nomination de Abdelkader Bensalah chef d’État par intérim, a suscité la colère des étudiants, dont certains ont voulu aller au Parlement. Raisonnés par leurs camarades, ces derniers ont abandonné l’idée, afin de préserver le caractère pacifique de la manifestation.
Pour exprimer ce refus, ils scandaient ”étudiants conscients on refuse Bensalah Président”. Le Premier ministre Noureddine Bedoui et le président du Conseil constitutionnel Tayeb Belaiz ont également eu leur lot de slogans hostiles à leur maintien à leurs postes.
Le mois de “vacances forcées” imposé aux étudiants par l’ancien ministre de l’Enseignement Supérieur Tahar Hadjar, n’a pas détourné les étudiants de leur implication dans le mouvement populaire, pour destituer le régime en place. Venus de plusieurs universités, ils ont manifesté, aujourd’hui, revendiquant entre autres “une transition par le peuple”.
Les étudiants ont repris les cours ce dimanche 07 avril. Le premier jour de la reprise a été marqué par plusieurs assemblées au sein des Facultés, pour décider de poursuivre les manifestations.
Et comme ils ont pris l’habitude depuis le 26 février dernier, les étudiants des différentes universités d’Alger sont venus manifester aussi ce 09 avril.
“Nous avons décidé de faire grève d’une semaine pour contester la décision de nommer Bensalah président par intérim. Cette décision a été prise après un sondage au sein de notre université à l’USTO comme à Belgaid.
Une assemblée est prévue ce jeudi, pour décider de prolonger ou pas la grève. Quant aux manifestations du mardi elles sont maintenues”, précise une étudiante de la Faculté d’Architecture.
Parmi les slogans brandis par les étudiants “la souveraineté par le peuple”, “une transition par le peuple”, “le peuple est le maître de la transition et c’est à lui de décider”, des messages qui traduisent le refus des étudiants des dirigeants actuels.

















