Wassila. B
L’Algérie devrait réaliser l’année prochaine un taux de croissance supérieur à celui enregistré en 2024, grâce notamment à l’amélioration des conditions financières, à la hausse des investissements étrangers et aux bonnes performances attendues des secteurs des services de l’industrie, a estimé The Economist Intelligence Unit (EIU) dans un rapport intitulé « Africa Outlook 2025 : Driving investment opportunities amid political pressures ». Le rapport souligne que l’Algérie au même titre que d’autres pays africains profiteront de l’amélioration des perspectives du commerce mondial et du renforcement des échanges intra-régionaux. Le rapport révèle également que 15 pays africains figureront dans le Top 20 des économies qui devraient enregistrer les plus forts taux de croissance à l’échelle mondiale en 2025. Le rapport souligne que les investissements directs étrangers devraient augmenter significativement en 2025 en Afrique, grâce notamment à l’intérêt croissant pour les secteurs des mines et de l’énergie. Les investissements directs étrangers (IDE) devraient « augmenter significativement » en 2025. Les secteurs des hydrocarbures, des mines, des énergies renouvelables, des technologies financières, des technologies de l’information et de la communication, de l’agro-industrie, de l’industrie pharmaceutique, du commerce électronique, de la logistique et de l’industrie légère seront les principaux bénéficiaires des flux d’IDE. « Les entreprises étrangères continueront à tirer profit de l’expansion du secteur pétrolier et gazier en Afrique et de l’abondance des minéraux et métaux jugés essentiels pour la transition énergétique et numérique. Membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), l’Algérie accède à la troisième marche du podium des plus grandes économies du continent, selon le dernier rapport du Fonds monétaire international (FMI) sur les perspectives économiques mondiales. Les exportations d’hydrocarbures et la diversification de son économie permettent à l’Algérie de faire son entrée sur le podium des grandes économies continentales. D’après ses estimations, le produit intérieur brut (PIB) du pays s’élèvera à 264 milliards de dollars à la fin de cette année. Les autorités algériennes ont annoncé une prévision de croissance de l’économie à 4,5 % en 2025, portée par plusieurs secteurs clés, dont ceux de l’industrie, de l’agriculture et des hydrocarbures, entre autres.« La reprise de la production d’hydrocarbures soutiendrait un rebond de la croissance en 2025, et les recettes d’exportations d’hydrocarbures augmenteraient », indique la Banque Mondiale. Dans son « Rapport de suivi de la situation économique » de l’Algérie publié mercredi 4 décembre, la Banque mondiale souligne l’importance de ces partenariats énergétiques dans le renforcement de la capacité future du pays à exporter du gaz.