H. Nassira

Les autorités locales ont mis un certain nombre de promoteurs immobiliers dans leur collimateur, suite à de nombreuses plaintes de citoyens concernant des abus et infractions à la loi, lesquels, ne concernent pas seulement l’empiétement sur la voie publique, ou encore les extensions d’étages des tours : il S’agit d’un nouveau phénomène qui se propage, telle une trainée de poudre et concerne les constructions sur les toits.
Sous la supervision du chef de la daïra d’Oran, la commune de Bir El Djir ainsi que les services de l’urbanisme et de la construction de la wilaya d’Oran ont entrepris une série de mesures nécessaires pour mettre fin à ces pratiques anarchiques et sauver ce qui peut l’être de l’urbanisme qui a commencé à être déformée par la main de l’homme. Construire des appartements sur les toits, est sans précédent.
Il est de coutume et même en droit, que les toits, couloirs et entrées principales font partie, de ce que l’on nomme, parties communes, quelle que soit la nature de ces immeubles.
Pour l’heure, il n’existe pas de chiffre précis sur leur nombre dans la municipalité de Bir El Djir. Toutefois, l’on avance, selon des sources, des infractions relatives à ce phénomène commises par environ 13 promoteurs immobiliers sur le territoire de la commune, sachant aussi que le nombre des promoteurs ayant bénéficié de projets de construction avoisine les 150. Toujours selon nos sources, ces constructions anarchiques ne signifie pas que les autorités locales en sont inconscientes, sauf que le phénomène frôle la démesure et a touché le citoyen, le poussant irrémédiablement à dénoncer ce fait.
Depuis voila une semaine, et sous la supervision du chef de la daïra, les responsables communaux de Bir El Djir, mènent une campagne pour libérer les trottoirs et les routes des expansions anarchiques sur instructions strictes de la wilaya d’Oran. L’opération concerne également les vendeurs ambulants, les commerces informels, les promoteurs immobiliers ainsi que les citoyens qui empiètent sur des espaces relevant du domaine public.
Il est ainsi impératif, que chaque commerçant, vendeur ou citoyen, y compris le promoteur immobilier, se conforme à la réglementation en vigueur et s’engage à libérer les trottoirs, d’autant plus que des dizaines de personnes ont été destinataires d’avertissements pour leur violation de la loi, avant de voire leurs extensions démolies par la force publique. Cette campagne se poursuit pour toucher Bir El Djir-centre, Hai El-Nour, Sidi El-Bachir et Belgaïd. L’opération a touché pour rappel, le Bd des Platanes et une partie du quartier de Khmisti, à Fernand ville.