R. M

Un groupe de parlementaires italiens et de députés européens s’est rendu dimanche au point de passage de Rafah, côté égyptien, pour exiger la levée du blocus imposé par l’occupation sioniste et permettre l’acheminement d’une aide humanitaire urgente à la bande de Ghaza, plongée dans une crise humanitaire dramatique en raison de la guerre génocidaire en cours.

Selon les médias, cette délégation comprenait onze parlementaires italiens, trois eurodéputés ainsi que des représentants d’organisations non gouvernementales. Lors de cette initiative, les participants ont dénoncé l’inaction européenne face au drame palestinien. “L’Europe ne fait rien pour arrêter le massacre”, a lancé Cecilia Strada, députée européenne du groupe socialiste et démocrate.

Walter Massa, président de l’ONG Associazione Ricreativa Culturale Italiana, a pour sa part déploré : “C’est une frontière fermée par laquelle l’aide ne passe plus depuis des mois”, avant d’ajouter que les bombardements étaient audibles à seulement 12 kilomètres du poste-frontière.

Les membres de la délégation ont arboré des pancartes portant des messages tels que “Stop au génocide maintenant”, “Fin de l’occupation illégale” ou encore “Stop à l’armement” sioniste. Des jouets ont été symboliquement déposés au sol en hommage aux enfants victimes à Ghaza.

La visite intervient au lendemain d’un appel du ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, demandant la fin de l’agression contre Ghaza. Sur le terrain, Cecilia Strada a également plaidé pour un embargo total sur les armes à destination et en provenance de l’entité sioniste, la fin du commerce avec les colonies illégales et la suspension de l’accord commercial liant l’Union européenne à l’entité occupante.