S.M

La vice-présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), Selma Malika Haddadi, a plaidé, mardi, pour un renforcement des actions de volontariat menées par la jeunesse africaine, soulignant leur rôle clé dans l’autonomisation des jeunes et le développement du continent.

Intervenant lors du lancement du rapport de l’UA sur l’état du volontariat en Afrique, coïncidant avec la Journée internationale de la jeunesse, Mme Haddadi a rappelé que ce principe est inscrit dans la Charte africaine de la jeunesse, qui invite les États membres à institutionnaliser le volontariat et à mettre en place des politiques ambitieuses en faveur des jeunes.

Elle a rappelé que la création, en 2010, du Corps des jeunes volontaires de l’Union africaine (CJV-UA) illustre cet engagement. Ce programme a permis de recruter, former et déployer des centaines de jeunes professionnels à travers le continent, contribuant à une Afrique plus intégrée, prospère et pacifique, tout en cultivant l’esprit panafricaniste.

Selon Mme Haddadi, le volontariat offre aux jeunes une plateforme pour développer leurs compétences, acquérir une expérience pratique et bâtir un capital social essentiel pour relever les défis majeurs de l’Afrique. Elle a salué l’apport des jeunes volontaires, présents dans la plupart des départements et organes de l’UA, pour leur énergie, leur créativité et leur sens du service, qui ont eu un impact concret sur les politiques et les opérations de l’organisation.

La responsable africaine a enfin insisté sur l’importance d’investir dans les connaissances, compétences et valeurs de la jeunesse, afin de leur permettre de porter les ambitions de l’Agenda 2063. « En renforçant leurs capacités dès aujourd’hui, nous préparons une génération capable de transformer notre vision collective en réalité », a-t-elle affirmé.