Par B.Boukleka
Décidément, rien ne semble arrêter le diktat de certains commerçants, ne se souciant point de la situation sociale des chefs de famille, concernant la cherté du prix des fruits et légumes au niveau du marché de proximité, relevant du Hai 301 lotissements d’El-Kerma, avec pour seule devise, de renflouer les caisses.
A titre d’exemple, commençons par la reine de la table, qu’est la pomme de terre qui est cédée à 120 DA le kilo au même prix que les choux-fleurs, la salade est vendue à 300 DA le kilo, la tomate également est cédée à 120 DA, pour finir avec les oignons, dont le prix oscille de 50 à 60 DA le kilo, pour ne citer que cela. Concernant les prix des fruits tels que le raisin, les poires et autres pommes, ont pris également des ailes et les familles à faible revenu, ne peuvent se permettre de les acheter et ne font qu’admirer ces produits, ça leur suffit.
Quelques ménagères rencontrées sur les lieux manifestent leur courroux, lors d’un bref tour d’horizon effectué en cette matinée d’hier.
Ces dernières nous ont fait part de leur déception et de leur mécontentement à propos de la cherté des prix des denrées alimentaires, comme cette dame qui dira d’un air mécontent: «Vu la cherté du prix des fruits et légumes,il m’est impossible de les acheter.» Quant à un sexagénaire, il dira: «Comme vous voyez, le couffin est vide, cela fait plus d’une demi-heure que je cherche les légumes à bas prix, impossible de les «dénicher». Vu mon maigre salaire, je ne peux m’approvisionner de ces denrées. Que ces marchands de légumes aient un peu de rahma envers cette catégorie de personnes !» Effectivement, c’est la saignée à blanc et certains commerçants sans scrupule, ne pensent qu’à remplir leurs poches.
Aux instances concernées d’agir, afin de mettre fin à ce dépassement. En attendant, les chefs de famille continueront à se faire saigner par ces vendeurs de fruits et légumes qui font fi souvent de la réglementation.


















