Jalil M.
Pas de répit pour le peuple algérien qui ne baisse pas les bras, jusqu’à le départ des fugues du système. Hier c’était le rendez-vous de la 9e semaine du « Hirak » qui vient de susciter la chute d’un premier « B » en l’occurrence le président du conseil constitutionnel Tayeb Belaiz, mais vraisemblablement, cela ne suffit pas, puisque hier les marcheurs ont appelé au départ des restants des « B ». Ils étaient des centaines de milliers de personnes qui ont réinvesti hier la rue à travers le pays pour demander un changement du système politique actuel et exprimer leur rejet de la prochaine élection présidentielle. Jusqu’à la rédaction de ces lignes, le calme est le point en commun entre les marches de chaque wilaya. Notamment à Alger, qui a connu durant l’acte 8 et même durant les jours de semaine une répression violente de la part des policiers. Durant cette marche, les manifestants ont rappelé à travers les banderoles déployées et les slogans scandés, leur “refus” d’organisation des prochaine élections présidentielles et ce, dans “tous ses aspects et dans ses différentes étapes, qui est une démarche afin de “faire avorter ce scrutin discrédité d’avance par le peuple algérien”. Ce 9e vendredi de mobilisation intervient quatre jours après le dernier discours du général Gaid Salah dans lequel il a notamment promis de protéger les manifestations pacifiques. Et à l’ombre d’éventuelles escalades surprises contre la foule, la population est sortie en masse d’autant que le seuil des revendications soit monté d’un cran et réclame la tête de toux ceux qui ont répondu à l’invitation du chef d’Etat intérimaire, de mercredi à jeudi, qui semble préparer une conférence nationale qu’on croyait révolue avec la démission du président de la République



















