Zitouni Mustapha
Sous prétexte du libre marché et de la liberté de commercer, un concept purement économique, les boutiques de pâtisserie et de gâteaux traditionnels fleurissent à travers la ville d’Oran, cela a le mérite d’exister mais le consommateur accepte mal, les prix excessifs de la pâtisserie et des gâteaux sous prétexte d’un savoir-faire, ou de la cherté des produits de base et de matière première. Les augmentations des prix des gâteaux est assez fréquent et chaque fois les mêmes raisons sont invoqués et l’on est passé de produits de pâtisserie qui tournaient autour des 60 et 70 dinars, pour passer à 03 à 04 fois le prix et atteindre des prix assez élevés entre 200 et 300 dinars pièce. Et pourtant, rien n’a changé, d’anciens modèles de gâteaux revisités avec de surcroît des produits et ingrédients subventionnés comme le sucre et la farine des produits nécessaires à toute production pâtissière. Certaines boutiques qui proposent elles aussi des gâteaux revisités ont trouvé cette autre astuce très commerciale qui consiste à miniaturiser la pâtisserie donc et logiquement moins d’ingrédients, mais étrangement le prix est beaucoup plus cher. A titre d’exemple, une boutique ayant pignon sur rue à Oran, propose des gâteaux miniatures à 500 dinars pièce, ce qui a fait dire à cette cliente : «Bon gout, mais prix excessif comparé à la taille des pâtisseries.» Une autre consommatrice dira dans ce même contexte : «c’est bon, mais trop cher pour la quantité et le prix excessif ne justifie pas le goût,» comparativement aux boutiques d’Alger, les gâteaux et pâtisserie sont à des prix assez raisonnables avec des produits beaucoup plus nobles que ceux utilisés par certains pâtissiers à Oran.Dans ce même cadre du commerce des produits pâtissiers, les boutiques spécialisées dans la vente de gâteaux traditionnels, ont la cote auprès des consommatrices et il suffit de faire une tournée dans l’une des plus célèbres boutiques à Oran, pour comprendre l’engouement autour de nos gâteaux traditionnels. Notamment en cette période de Ramadan, où les gens passent déjà commande pour l’Aïd El Fitr. D’ailleurs, comme nous le confiera la gérante de la boutique en question : «le carnet de commande est déjà plein et on ne prend plus de nouvelles commandes,» ceci pour dire que le commerce est des plus florissants en ces temps moroses économiquement.















