K.Ilyes
Les interventions quotidiennes enregistrées par les UMC pendant les jours de l’Aïd El Fitr dans les hôpitaux d’Oran ont dénombré pas moins de 340 cas d’urgences médicales. Bon nombre de ces cas est dû à une intoxication alimentaire, des problèmes digestifs, des diarrhées chroniques, des vomissements ainsi qu’à l’élévation anormale des taux de glycémie et de pression artérielle, en particulier chez les personnes âgées ou celles atteintes de diabète. Par ailleurs, les établissements de santé d’Oran ont reçu de nombreux cas urgents après le deuxième jour de l’Aïd, jusqu’au samedi, coïncidant avec le week-end et une prise en charge par les équipes effectuant les permanences médicales. Si pour certains malades admis, de simples soins ont suffi, pour d’autres cas admis, cela a nécessité leur maintien sous observation, à l’instar des intoxications, de surconsommation de gâteaux et autres sucreries, des cas de surmenage, d’anémie et autres. En dépit des mises en garde et autres conseils fournis par les médecins durant le mois de Ramadhan, il semble que les personnes les plus vulnérables aient fait fi des précieux conseils. La forte tentation, lors des réunions familiales agrémentées par toutes sortes de sucreries, a eu raison hélas des personnes les plus fragiles telles que les diabétiques et celles souffrant de maladies lourdes ou chroniques.