Jalil M.

Blanchiment d’argent, fuite de capitaux, corruption et infractions en relation, des phénomènes qui nuisent le plus à l’économie du pays, des sommes faramineuses qui sont blanchies à l’aide d’un tel ou tel projet, par l’argent des banques publiques et privées. Pour plusieurs économistes, l’écueil juridique dans les lois en vigueur, est derrière la propagation de ce fléau. L’argent public dans des paradis fiscaux, c’est incontestablement l’une des manières exploitées pour « ruiner » l’économie du pays, déjà mise à mal par une chute brutale des cours de pétrole et la dégringolade de la valeur du dinar. Vraisemblablement, les appels des spécialistes dans les affaires juridiques et dans la finance, ont trouvé une oreille attentive, dans la haute sphère de l’Etat. En effet, un projet de loi portant sur les crimes financières a été présenté hier devant l’Assemblée populaire nationale (APN), par le ministre de la Justice garde des sceaux, Tayeb Louh, annonce-t-on. Ce texte, complémentaire à la loi de 2006, a pour objectif de conforter et enrichir les missions de l’organe national de prévention et de lutte contre la corruption et la mise en place d’une police judiciaire spécialisée en la matière, relève Chakib Benzaoui de la radio Chaine 3 dudit texte de loi. Il s’agit, selon le procureur général Abdelkrim Djadi, d’un cadre juridique spécialisé de pointe qui aide les magistrats spécialistes à la veille dans les affaires financières tels le blanchiment des capitaux, la corruption et les infractions en relation.   Il est stipulé également une protection garantie des dénonciateurs de faits avérés de corruption. Plus de détails dans le rapport de Chakib Benzoui.