B.Boukleka
Les marchés des fruits et légumes implantés au niveau du hai «301» et celui de «124» relevant de la commune d’El-Kerma renouent avec cette flambée des prix des fruits et légumes et ce, depuis l’entame du mois de Ramadhan, en dépit des prix de référence, fixés par les pouvoirs publics.
En effet, certains commerçants n’ayant ni foi, ni rahma, ne manquent guère l’occasion d’augmenter d’une manière vertigineuse leurs prix et ce, par rapport à ceux fixés aux prix de référence.
D’ailleurs, c’est le moment propice de renflouer les caisses, sachant que les ménagères et autres chefs de famille s’approvisionnent d’une manière ou d’une autre en ce mois sacré.
Et pour les couches sociales défavorisées, qu’en est-il ? A-t-on pensé à ces familles, notamment en ce mois de solidarité, de piété et de rahma ? Cependant, lors d’une virée effectuée en ce douzième jour du jeûne au niveau des sites précités , où primo, il a été constaté chez certains commerçants, la quasi-absence de l’affichage des prix de fruits et légumes, secundo, cette hausse des prix bafouant ainsi, toute réglementation faisant fuir les ménagères et autres chefs de famille.
A titre d’exemple, citons les tomates cédées entre 140 et 150 DA, la reine de la table qu’est la pomme de terre, dont le prix oscille entre 50 et 60 DA, les courgettes et les laitues qui sont vendues respectivement entre 80 et 90 DA et 100 DA, les carottes sont cédées à 80 DA. Quant aux fruits, leurs prix varient d’un produit à l’autre. Pour les dattes qui sont très prisées en ce mois de Ramadhan, leurs prix oscillent entre 650 et 750 DA, selon la qualité du produit. Concernant les bananes, leurs prix oscillent entre 270 et 280 DA le Kg. Enfin, certaines ménagères préfèrent faire les courses auprès de quelques commerçants occasionnels pointant aux alentours des marchés de proximité ou carrément d’autres, qui font apparition avec leurs véhicules chargés de produits agricoles sur le bas des cités, proposant ainsi, leurs marchandises à des prix plus au moins abordables, contrairement à l’avidité de leurs « collègues » qui attendent l’avènement du mois de Ramadhan pour augmenter les prix au détriment des citoyens et bien sûr,en l’absence des contrôleurs.
Peut-être qu’avec les récentes instructions du wali d’Oran concernant justement le contrôle des prix et la conformité des normes d’hygiène, que la situation s’améliore permettant ainsi, au citoyen d’El-Kerma en général et aux familles issues de couches sociales défavorisées de passer ou plutôt, de terminer la deuxième quinzaine du mois sacré.