Boualem. Belhadri

Le souk hebdomadaire de Hammam Bou Hadjar a pris tout l’espace qui va de la clôture sud du Petit Vichy jusqu’à celle des bains d’El Hamda sur pratiquement 800 mètres de long et une largeur moyenne de 300 mètres. Il se tient le vendredi, de l’aurore jusqu’à 13 heures. Certains usagers, faute de mieux, préfèrent créer un passage depuis la clôture du jardin du Petit Vichy,à titre de raccourci, en passant par la voie piétonne centrale qui mène à la rue Chareuf Afghoul Mustapha, au point de rencontre avec l’établissement public de santé. Cette situation qui n’est pas du tout ignorée par les collectivités locales et les autorités de la daïra a laissé les choses traîner. Aujourd’hui, la clôture n’est pas du tout étanche. Des indus occupants fréquentent ce jardin, dès la tombée de la nuit et s’adonnent à toute sorte de vices. Aussi à la longue le Petit Vichy qui est un bijou exceptionnel, devient parfois un lieu où des jeunes prennent des stupéfiants ou du kif. Quand les revenants du souk hebdomadaire passent par le Petit Vichy on voit une file indienne de plus de 300 mètres qui quitte le marché et une autre qui y pénètre. Un va et vient qui dure la durée de la tenue du souk. A ce niveau, l’informel fait une ombre que tout un chacun constate ses promoteurs. Ils sont nombreux et occupent tous les créneaux activités à caractère commercial. Et ce qui froisse est le fait de voir l’informel prendre le dessus sur le formel. Au souk, les contrôleurs de la qualité refusent de professer pour moult raisons et diverses causes. Voir des produits altérables se vendent dans des conditions indéniables des plus macabres. La traçabilité n’existe pas. Et souvent les produits arrivent à exonération dans quelques jours. Beaucoup de choses sont à revoir. Et le plus important est d’arriver à améliorer les conditions de travail selon la nouvelle proposition du ministère du commerce.